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Site du Département de l'Hérault

23 juil. 2018

Thématiques Environnement Agriculture

Des iris cultivés dans l'Hérault entrent dans la composition du N°5 de Chanel. Un exemple d'agriculture novatrice au service du luxe à la française.

Ce n’est pas pour la beauté de ses pétales qu’on le cultive, mais pour ses rhizomes qui concentrent le secret de son parfum. Les grandes parfumeries françaises se fournissaient à l’étranger et notamment au Maghreb avec des incertitudes quant au contrôle de la qualité. Après une étude lancée par un grand laboratoire de Grasse, cherchant des terres et un suivi plus fiable en France, la plantation de l’iris Pallida a été expérimentée sur des terres en friche dans les hauts cantons héraultais et notamment à Cessenon-sur-Orb.

Le Collectif agricole pour le développement de l’environnement (Cade), qui a aussi créé le très beau Jardin Méditerranéen de Roquebrun, chapeaute ce projet. « Dans le cadre du développement économique du territoire, nous avons cherché quelles plantes pouvaient bien s’adapter à notre terroir tout en présentant un intérêt économique. D’autres filières de plantes à parfum telles que l’immortelle et le grenadier sont aussi en cours d’expérimentation » explique Christophe Piallot, directeur du Cade. Une initiative prometteuse soutenue par le Département depuis son origine.

 

Trois ans de culture et trois ans de séchage : six ans de travail pour obtenir le précieux élixir entrant dans la composition des grands parfums et notamment le N°5, véritable légende et premier parfum de la marque Chanel.

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