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Site du Département de l'Hérault

Histoire du Conseil Général

200 ans d'histoire

Depuis la Révolution, le Conseil Général est une collectivité qui n’a cessé d’évoluer au fil du temps. Doté de compétences importantes, il est aujourd’hui une véritable institution de proximité.

  • 1790

L’Assemblée nationale définit les limites des départements français. L’Hérault est né.

  • 1871

Les 36 conseillers généraux de l’Hérault sont élus au suffrage universel. Eugène Lisbonne devient le premier président de l’Assemblée départementale.

  • 1945

Supprimés durant les années noires du régime de Vichy, les pouvoirs du Département sont rétablis à la Libération. Le Conseil général porte à sa présidence Jean Bène, maire de Pézenas et président du Comité départemental de la Libération.

  • 1973-1992

La population augmente. 13 nouveaux cantons sont créés. Leur nombre passe à 49. 

  • 1982

L’Assemblée nationale adopte la loi sur la décentralisation. Entre 1982 et 1986, un certain nombre de missions et de pouvoirs de l’Etat sont ainsi transférés au Département. Le président du Conseil général assume les principales missions exécutives, auparavant du ressort du préfet.

Trois présidents

  • Eugène Lisbonne

" Un chef actif et dangereux " : sur la liste des opposants politiques au coup d’Etat du 2 décembre 1852. Il participa activement à la vie politique du Département tout en combattant le gouvernement impérial. En 1871 il est élu au suffrage universel direct en tant que conseiller général du deuxième canton de Montpellier, puis porté à la présidence du Conseil Général de l’Hérault.

Le 20 février 1876 il est élu député de la deuxième circonscription de Montpellier après un échec aux sénatoriales de janvier. En 1877, il fait partie des 363 députés de gauche qui refusèrent un vote de confiance au cabinet de Broglie. Le 14 octobre 1877, il est réélu contre le candidat officiel et légitimiste. En 1891, il meurt à Paris.

  • Antoine Moulin

Originaire des Bouches-du-Rhône, il est nommé en 1878, à 20 ans, professeur de français et de latin au collège de Bédarieux. Il est muté un an après au collège de Béziers où il enseigne l’histoire et la géographie. Pour faire avancer ses idées au service des plus humbles et des travailleurs, il entre en politique, milite et devient un élu local. D’abord comme conseiller municipal de Béziers, ensuite comme conseiller général du 1er canton de Béziers. Elu à l’Assemblée départementale en août 1913. Il sera réélu jusqu’en 1932.

Il fut tout au long de son existence l’ardent défenseur de la République et de ses valeurs à une époque où cette profession de foi était un combat. Il le fit en tant que militant du parti radical, défendant la cause du capitaine Dreyfus, adhérant à la section locale de la Ligue des Droits de l’Homme dont il sera président pendant quelques années.

Ainsi, pendant plus de 50 ans, Antoine Moulin marqua-t-il la vie locale et départementale de sa personnalité. Avant que son fils (Jean Moulin) ne marque, quant à lui, la vie de la France.

  • Jean Bène 

Il est devenu président du Conseil Général de l'Hérault en 1945, fonction qu'il exerça pendant trente-quatre ans, jusqu'en 1979. Né à Pézenas (Hérault) le 12 juillet 1901, le premier président du Département était avocat, mais c'est la politique qui occupa le plus clair de son temps.

D'abord conseiller municipal de Pézenas (en 1929), il en devint le maire en 1931 avant d'être révoqué par le gouvernement de Vichy en 1941, de s'engager dans la Résistance et de créer la formation du maquis "La Tourette" sur la commune de Ferrières-Poussarou, ce qui lui valut de nombreuses distinctions (Légion d'honneur, Croix de guerre, médaille de la Résistance...). En retrouvant la mairie de Pézenas de 1945 à 1947 puis de 1953 à 1977, il renoua définitivement avec la politique locale et départementale.

Sénateur de l'Hérault de 1946 à 1971, conseiller général de Pézenas et président du Conseil Général de 1945 à 1979 - au sein duquel il présida aussi l'Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen et la Société d'aménagement du Département de l'Hérault - il occupa également de multiples fonctions dans la région.

Il fut ainsi, notamment, membre de la Mission interministérielle d'aménagement du Languedoc-Roussillon, de la commission des Secteurs sauvegardés, de la Compagnie nationale du Bas-Rhône Languedoc, et du conseil d'administration du quotidien Midi Libre.

L'identité Héraultaise

Être Héraultais, qu’est-ce que c’est ?

En 2008, au moment où le numéro des plaques d’immatriculation allait disparaître, un événement qui, à terme, remettait en cause l’entité départementale, le département s’est posé la question de l’identité héraultaise. Existe-t-elle ? Si oui, quelle est sa couleur ? Est-ce que les habitants s’identifient à ce territoire ? … des questions qui ont fait l’objet d’un sondage (SOFRES) auprès de la population. Résultat : l’Hérault est le champion de la diversité ! Diversité de paysages, de cultures, diversité humaine … même si les personnes interrogées s’accordaient pour dire que l’Hérault possède une identité forte, celle-ci n’est pas écrasante et laisse la porte ouverte aux nouveaux arrivants qui disent pouvoir se sentir facilement accueillis. Autre fait marquant : 83 % des habitants sont fiers d’être Héraultais, un attachement particulièrement fort chez les plus jeunes qui, d’ailleurs, souhaitent demeurer dans le département. Pourquoi ? Ils y trouvent réunies les conditions de leur développement et les ingrédients d’une vie pleine, heureuse et équilibrée. 

L’Hérault est aussi décrit comme un mélange de tradition et de modernité : un patrimoine culturel toujours vivant dans les villes et villages (course camarguaise, joutes, tambourin …) et un développement économique qui passe par l’installation d’entreprises de niveau international sur le territoire et de milliers de scientifiques qui y travaillent. 

Retrouvez l'intégralité de l'étude SOFRES

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