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Le street art s’invite au collège Jeu de Mail à Montpellier

03 mai 2022

Thématiques Collèges & Education Culture Jeunesse Personnes handicapées Solidarité Sports & Loisirs

Le Département de l’Hérault finance chaque année de nombreuses Actions Educatives territoriales (AET). Grâce à ce dispositif, les élèves en situation de handicap, pris en charge par l’ULIS (Unités Localisées d’Inclusion Scolaires) ont pu rencontrer l’artiste Noon et ainsi réaliser une fresque sur le mur d’entrée de leur établissement.

Qu’est-ce que l’art et le street-art ? Comment travaille un artiste, comme Noon ? A travers des cours, des échanges, des expositions, les élèves de cette classe d’ULIS ont été sensibilisés à ces thèmes. Place à la réalisation : accompagnés par l’artiste Montpelliéraine et par leur professeur, les élèves ont ensuite imaginé et créé une fresque à l’entrée de leur collège, pour souhaiter la bienvenue.

Avant de pouvoir poser leurs premiers coups de pinceau, les adolescents ont réfléchi, en dessinant des croquis, aux motifs et aux couleurs qu’ils voulaient faire apparaître sur leur œuvre.

Les collégiens ont fait la fierté de leur établissement en proposant une véritable œuvre d’art. Le bleu, l’orange, le turquoise et le doré s’entremêlent, pour offrir une fresque vive au collège Jeu de Mail.

L’art comme apprentissage

Pendant cet atelier, les élèves ont dû faire preuve de patience et de minutie. Ils ont pu apprendre des techniques artistiques aux côtés de Noon. « J’ai privilégié des pinceaux fins pour réaliser les contours, puis un pinceau moyen pour remplir les formes et ne pas dépasser. Il fallait peindre très proche du mur pour mieux s’appliquer », explique Meriem, élève de 5^ème.

Ces séances ont permis aux collégiens de se dépasser : « cet atelier met en valeur les élèves de la classe ULIS. Même si ce sont des élèves en difficulté, on leur a demandé une certaine exigence pour donner une réelle qualité à leur production. C’est aussi une façon de consolider leur estime d’eux même, en leur prouvant qu’ils sont capables de beaucoup », témoigne Sophie Larmaillard, coordinatrice de l’Unités Localisées d’Inclusion Scolaires.