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Site du Département de l'Hérault

19 janv. 2021

Thématiques Agriculture Territoire

L’hiver, les barrages captent les eaux de pluie et limitent l’impact des crues. L’été, l’eau stockée est relâchée pour irriguer les cultures et renflouer les rivières à sec.

Plus connu pour son lac au paysage lunaire, le Salagou est d’abord un ruisseau qui rejoint la Lergue avant de se jeter dans l’Hérault.

« En cas d’inondation de la Lergue, sans barrage il y aurait beaucoup plus de dommages. Quand on a une maison à Ceyras, cela rassure ! », explique Nicolas Juanola, ingénieur en charge des barrages départementaux.

Le niveau d’eau du lac du Salagou monte alors. Ce surplus sera lâché pendant les mois les plus chauds pour compenser le manque d’eau de l’Hérault. Objectifs : maintenir la biodiversité, garantir l’irrigation et l’eau potable.

Site apprécié pour le tourisme et les loisirs, la retenue fournit aussi l’eau aux canadairs pour éteindre les incendies. Autre usage : la production d’électricité qui pourrait diminuer dans les prochaines années, pour économiser l’eau nécessaire notamment aux futurs besoins en irrigation.

Entretiens rigoureux

Propriétaire des barrages du Salagou, des Olivettes et du Jeantou, le Département veille à leur bon état. Le bon fonctionnement des ouvrages et la sécurité des Héraultais en dépendent.

En 2021, des plongeurs vérifieront les zones inaccessibles du Salagou pour réaliser un diagnostic complet. Cette opération est réalisée tous les 10 ans.

Les ingénieurs du Département connaissent les entrailles des barrages
comme leur poche ! Ces infrastructures sont régulièrement auscultées
pour pour identifier le moindre défaut. Depuis sa création il y a 50 ans, le Salagou n’a connu aucun problème.

 

Pour submerger ce robuste barrage de 60 mètres de haut, il faudrait une catastrophe climatique ! Le Département a tout prévu : un barragiste est sur place 24h/24h, des sirènes et un automate d’appels permettent d’alerter les populations pour qu’elles s’abritent dans les plus brefs délais.

La qualité de l’eau du Salagou et des Olivettes est surveillée de près. Suivis et tests hebdomadaires avec une sonde high-tech, patrouilles, astreintes pour signalements 7j/7 : tous les moyens sont mis en oeuvre pour la sécurité des baigneurs.

Le Département est également propriétaire d’un barrage anti sel à l’embouchure de l’Aude, à la limite entre les 2 départements, qui permet
de réguler la salinité, vidanger les terres inondées et contribuer au bon
fonctionnement des zones humides locales.

 

LE CHIFFRE : + 2,5°C
En 30 ans, les températures de l’Hérault ont augmenté de 0,3°C à 1,5°C et les projections 2050 font état d’une hausse d’1°C à 2,5°C. Conséquence : des épisodes répétés de sécheresse menacent déjà les vignes.
« Depuis quelques années, chaque été c’est pareil ! Les grosses chaleurs assèchent notre terre et brûlent les feuilles qui ne protègent plus
les grappes. On est passé de 45 à 35 hecto par hectare ! », témoigne Philippe Maury, président de la cave coopérative de Faugères. « Irriguer ce n’est pas pour produire du gros raisin, mais pour sauver nos vignes ! »
Pour lutter contre la sécheresse, le plan Hérault Irrigation sollicite les ressources encore disponibles comme l’eau du Salagou ou des Olivettes. Des équipements de pointe modernisent les réseaux pour mieux identifier les fuites, piloter à distance et approvisionner les cultures en eau selon un besoin précis.
L’autre piste est d’accompagner une agriculture résiliente au réchauffement climatique (par exemple en plantant des cépages résistants au domaine des 3 Fontaines avec l'INRA).

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