Violences conjugales et familiales : le Département toujours présent

23 nov. 2020

Thématiques Solidarité

Dans cette période de confinement, les services départementaux sont pleinement mobilisés pour venir en aide aux victimes de violences familiales.

Pour protéger les victimes de violences conjugales et familiales, un véritable parcours a été mis en place par le Département et l’ensemble de ses partenaires. De la prévention à l’accompagnement, en passant par la mise à l’abri si nécessaire, une mobilisation globale a été pensée pour leur permettre de se protéger et de se reconstruire.

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Durant le confinement, le Département accompagne les femmes et les enfants

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Pendant le confinement, l’ensemble des dispositifs départementaux fonctionne pour écouter, orienter et protéger les femmes victimes de violence. Le respect des consignes de confinement impose néanmoins de privilégier les contacts téléphoniques et les rendez-vous individualisés pour les situations d’urgence.

Un réseau d'entraide pour vous soutenir

Les numéros nationaux à retenir

Numéros d'appel d'urgence :
> Numéro d’urgence de la police et de la gendarmerie : 17
> SAMU SOCIAL, hébergement d’urgence : 115
> VIOLENCES CONJUGALES : 3919
> VIOLENCES FAMILIALES : Depuis le 1er avril, le 114 est un nouveau numéro pour envoyer un message d’alerte par SMS. Pensez à donner l’adresse de votre domicile. SMS gratuit.
> Allo Enfance en Danger : 119 (appel gratuit, 7j/7, 24h/24)

Signaler les violences conjugales en pharmacie

Un dispositif d’alerte est mis en place dans toutes les pharmacies. En allant chercher des médicaments, si elle est seule, la victime peut prévenir le pharmacien qui alertera tout de suite les forces de l’ordre.

Nos interventions en commissariat et gendarmerie

Dans l’Hérault, 5 intervenants sociaux (bientôt 6 !) ont été formés par le Département pour accompagner les victimes de violences conjugales lors du dépôt de plainte. Ces travailleurs sociaux sont chargés d'informer les victimes de leurs droits, les mettre à l’abri ou en relation avec des associations d’aide aux victimes.

Vous pouvez prendre contact avec l’ISCG qui intervient sur votre secteur géographique
Groupement de gendarmerie secteur OUEST, 06 12 39 62 70
Groupement de gendarmerie secteur EST, 06 21 32 01 81
Commissariat de Sète, 06 83 78 34 29
Commissariat de Montpellier, 06 74 94 49 73
Commissariat de Béziers, 06 68 77 71 68

« Je suis là pour écouter la victime et lui faciliter les choses. Mon objectif : qu’elle soit en sécurité et que les violences s'arrêtent. »
Estelle, intervenante sociale en gendarmerie

En savoir plus

Confinement : le Département mobilisé pour protéger l'enfance en danger

La période de confinement fait craindre une recrudescence des cas de violences sur les enfants. Amis, proches, voisins, chacun a un rôle primordial à jouer pour signaler les suspicions de maltraitance. Le Département, acteur majeur de la protection de l’Enfance, est pleinement mobilisé. Ses équipes sont présentes pour traiter les cas les plus graves et protéger les enfants.

Les informations préoccupantes réceptionnées sur la plateforme nationale 119 sont traitées par les équipes du Département, tout comme les appels reçus sur la plateforme départementale 04 67 67 65 62. En moyenne, tout au long de l’année, 60 signalements leur parviennent chaque semaine.

En fonction des situations, une palette de mesures sont mises en place, qu’elles soient éducatives, sociales ou judiciaires pour les plus inquiétantes. L’intervention des travailleurs sociaux se fait en accord avec la famille, pour retisser les liens fragilisés et trouver les solutions les plus adaptées.

La loi donne au Département la mission de protéger l’enfant victime de maltraitance. Suite à une information, le Président du Département demande l’ouverture d’une enquête. En quelques jours, une équipe de travailleurs sociaux réalise un diagnostic précis et met en place des mesures de protection des enfants victimes de maltraitance. Dans les situations les plus graves, un signalement est transmis aux magistrats du Parquet, pour déclenchement d’une enquête de police. Au cœur de la crise actuelle, les équipes du Département continuent bien évidemment à se rendre sur le terrain pour les situations inquiétantes. Une veille éducative téléphonique est assurée pour soutenir les parents en difficulté.

Confinement : un constat national alarmant
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Lors du 1er confinement, les appels aux 119 ont augmenté de 50%

allo119.gouv.fr

Un partenariat avec l'ensemble des acteurs

Dans cette période d'incertitudes, et de crise économique et sociale, le dialogue entre tous les acteurs de terrain est essentiel. Le Département a noué des relations fluides et efficaces avec l’ensemble des partenaires : Parquet, Education nationale, hôpitaux, juge pour enfants, services de police et gendarmerie…Au cœur de la crise, les situations sont traitées avec rapidité.

Lutter contre le silence, briser l'isolement

La période de confinement renferme les enfants en danger sur le domicile parental, les privant de leurs sas de respiration habituels à l’extérieur de la maison : club de sports, amis… Cet enfermement peut empêcher les enfants de signaler leurs difficultés, d’autant plus s’ils se sentent isolés.

Pour lutter contre le silence et briser l’isolement, le Département communique et sensibilise l’ensemble des partenaires sur les gestes qui peuvent protéger les enfants, notamment en faisant mieux connaître les dispositifs de signalement. Il relaie la campagne nationale de sensibilisation lancée par le Secrétariat d’Etat à l’Enfance, avec la mise en ligne d’un formulaire de signalement sur internet : allo119.gouv.fr

Signaler un enfant en danger est non seulement un devoir moral, mais une obligation légale (Art 434-3 du Code Pénal).

Enfants, voisins, proches, amis : comment signaler les situations inquiétantes ?

  • Le numéro national 119 :

7j/7, 24h/24, ce numéro gratuit peut être composée pour solliciter une aide, que l’on soit un enfant en danger, un parent en difficulté, ou un proche inquiet. Une trentaine de professionnels sont présents pour vous écouter.

  • La plateforme du Département de l’Hérault :

04 67 67 65 62

Au plus près de votre domicile, des intervenants sociaux vous écoutent et vous accompagnent.

Uniquement en semaine, 8h30-12h30 et 13h30-17h30. En dehors des horaires, contacter la plateforme nationale.

Un formulaire à remplir en toute discrétion, par les enfants eux-mêmes ou les proches témoins de maltraitance.

  • En cas d’urgence ou de danger grave et immédiat :

15 : SAMU 17 : Police 18 : Pompiers 112 : Urgences

« L’enfance est au cœur de nos réflexions et de nos priorités. La loi nous donne la compétence et la lourde responsabilité d’assurer leur protection.

En cette période de confinement si difficile, des enfants en difficulté sont reclus au domicile parental, avec un contact moindre avec l’extérieur. Nous devons collectivement redoubler de vigilance, être à l’écoute de nos proches et ne pas hésiter à contacter les services compétents. Signaler un enfant en danger, c’est un devoir civique et une obligation légale !

J’ai demandé à mes équipes une présence et une réactivité exceptionnelle pour venir en aide à tous les enfants victimes potentielles de maltraitance. »


Kléber MESQUIDA, Président du Département de l’Hérault

UN ENGAGEMENT FORT DU DEPARTEMENT DE L’HÉRAULT EN FAVEUR DE L’ENFANCE

  • Un budget de 158,5M€ en 2019, en hausse de 24%
  • Création de 62 nouvelles places d’urgence, portant la capacité à 100 places.
  • 162 nouvelles places en accueil collectif entre 2017 et 2021, portant la capacité à 879 places
  • Des professionnels mobilisés au sein de l’Observatoire Départemental de la Protection de l’enfance
  • Un réseau d’une trentaine de PMI pour suivre et détecter précocement l’enfance en danger, avec une cinquantaine de lieux parents-enfants (LAEP) sur tout le territoire de l’Hérault
  • 2773 de signalement reçus en 2018 (+ 29% depuis 2010), dont 37% pour suspicions de violences physiques ou psychiques
  • 1845 mesures de prévention en 2018
  • 12 MECS (Maison d’enfants à caractère social), 20 LVA (Lieux de vie et d’accueil), 2 structures expérimentales et un Foyer de l’enfance
  • L’Hérault compte environ 230 000 enfants et adolescents de moins de 18 ans.

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